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Bilan après 1 mois
Lundi 14 Mars
Voila un mois jour pour jour que nous sommes arrivés ici, enfin du moins quand j'ai ecris cela. Certaines personnes ont apparemment besoin de plusieurs jours. Bref, quoiqu'il en soit, c'est l’occasion de faire un petit bilan de ce premier mois passé à Perth.
Guillaume : Pour ma part, les débuts ont été difficiles. Un peu débordé niveau anglais, loin de son pays, sa famille, ses potes, et arrivée dans un environnement très différent de son petit confort marseillais. Et puis il y avait aussi le stress des études qui allait bientôt commencer.
Ensuite, le gros coup au moral vient de la ville. Elle est moche. Peut être m’étais-je imaginer trop de choses dans ma tête, quoiqu’il en soit je suis très déçu. Seul le centre de la ville avec son quartier des affaires et ses quelques buildings me rappelle mon expérience fantastique de l’année dernière. Pour le reste, c’est une succession de maisons « Lego » qui se ressemble toutes, dans des quartiers relativement désert, et surtout sans le moindre commerce à proximité. Heureusement nous avons la chance de n’être pas trop loin d’un supermarché.Et puis la mer, j’aurais du mieux me renseigner. Elle se trouve à 1h30 en car de chez nous ; la journée à la plage devient rapidement une petite excursion. Et puis l’eau elle est même pas chaude.
En revanche, je ne remets pas du tout en cause la beauté de ce pays. Nous n’avons pour l’instant pas trop le temps de s’en rendre compte vu notre manque de temps, mais nous avons hâte de partir visiter les alentours (Margaret River, Kalgoorlie) et le reste de l’Australie (Ayer Rock, la grande barrière, la jungle du Queensland).
Au niveau de l’école, j’ai aussi été un peu affolé la première semaine. Mais bon dès la semaine suivante, je me sentais plus à l’aise, et je me surprends même quelquefois à participer, malgré mes lacunes en anglais. C’est d’ailleurs ce qui me bloque un peu pour tout le reste. On rencontre souvent des gens très sympa, mais souvent la conversation tourne court. On aimerait pouvoir parler de plein de trucs, rigoler avec eux, mais c’est pas encore ça. Ca viendra.
En tout cas, beaucoup de boulot, la semaine et le week-end, mais nos matières sont assez intéressantes donc ça passe plutôt bien. Les profs sont aussi assez cool. De plus la vie à l’université est vraiment agréable : on s’habille comme on veut (bermuda, tongs…), il y a de grands espaces vert où l’on peut se reposer ou réviser, de nombreux bar où l’on peut déjeuner ou prendre un petit muffin…On s’y sent vraiment bien.
En ce qui concerne la vie en communauté, bien sur il y a quelques frictions, mais dans l’ensemble cela se passe plutôt bien, et si ça gueule un jour, c’est oublié le lendemain.
Même si on bouffe assez bien (j’aurais pensé que ce soit pire), certains petits plats nous manque un peu, et puis il y a ce truc que je comprends pas. Au supermarché près de chez nous (20 min), il y a deux fast-food : 2 qui font du poulet. Alors je voudrais dire un truc à Mr KFC, « arrête de nous les briser avec ton poulet à deux balles, on veut du steak comme nous le fait Ronald ! ».
Demain commence aussi une nouvelle vie puisque nous devrions avoir le wifi (pour info, 5 jours après aucun changement). Il faut savoir que depuis 4 semaines, nous n’avons Internet que dans ma chambre (une illustration viendra dans la semaine).
Et puis pour finir, parlons un peu de la vie nocturne. Point positifs : 2 quartiers pour sortir : NorthBridge et Subiaco. L’un qui se veut festif (NorthBridge), l’autre (Subiaco) plus classe (mouais, je doute toujours du raffinement australien). En tout cas c’est animé, et super sympa. Les entrées sont rarement payantes et les conso pas trop cher.
Pour les points négatifs qui ne sont pas vraiment négatifs mais bon : pas d’assez jolies filles à mon goût (ce qui je sais va faire hurler Valentin) des gars complètement saoul et violents, des filles constamment sous exctas ou sous coke, et donc au final une atmosphère ou je ne me sens pas vraiment dans mon élément.
Guillaume
Valentin : Hi lecteurs, gui gui web master m’a demandé de faire le bilan de ce premier petit mois passé à Perth, j’ai donc pensé à vous faire une matrice SWOT en souvenir de l’EGC.
FORCES
- Enormes infrastructures au campus
- Maison sympa
- Plages superbes
- Enormément de filles le soir dans les rues des quartiers branchés (quelques tête à tête sympathiques)
- Bonne ambiance du bar boîte Floreat
- Population multiculturelle et friendly (facilité à faire des rencontres)
- Superbes parcours de golf
- Forte amitié avec les personnes que j’ai rencontré l’an passé
FAIBLESSES
- Quantité et difficulté du travail importante surtout à cause de notre anglais
- Tâches ménagères difficiles à assurer pour des jeunes sans formation de technicien de surface
- Découverte de la vie en colloc (pas les mêmes envies au même moment)
- Transformation d’un des membres de l’équipe en japonais
- Côté un peu bestial des australiens
- Trop d’australiens qui prennent de la drogue
- Connaissances trop restreintes pour le moment
OPPORTUNITES
- Possibilité de pratiquer tous les sports et les activités possibles et inimaginables ( foot, rugby, tennis, squash, footy, golf, cricket, surf, jet ski, plongé, saut en parachute, nage avec les dolphins…)
- Découverte du paysage superbe de la côte ouest de l’australie
- Voyager pour coût réduit vers de magnifiques destinations ( Nouvelle Zélande, Thaillande, Bali, Singapore…)- Approfondissement de la connaissance de la gente féminine australienne
MENACES
- Malgré une quantité de travail importante rater nos études à cause de lacunes en anglais
- Se taper dessus
- Se faire abîmer par un colosse australien
Valentin
Greg : Au début, un véritable compte de fées, 4 Français venus faire des études en Australie, pays qui fait rêver par ses paysages, sa diversité, et bien sur ses filles.
Après quelques jours les idées que nous nous faisions de la vie Australienne se confirment sauf au niveau de la plage qui est relativement loin de Perth et de l’architecture même de la ville qui n’est pas très recherchée.Il fait beau, chaud, très chaud et les perroquets jasent.
Curtin est une université magnifique et réellement bien dotée, végétation florissante, restaurants, bars, maraîcher, infrastructures sportives.Une organisation au top, avec de nombreuses associations, des professeurs à l’écoute, etc.…Mais c’est génial alors !!!!!! Oui sauf qu’il faut qu’on travaille 3 fois plus que n’importe qui à cause de notre niveau d’anglais, et de plus il faut que l’on s’adapte très vite au système universitaire.
Je trouve que le temps passe très vite et le stress monte crescendo quand je vois que l’on prend du retard chaque jour.C’est pourquoi il faut réagir, pour ma part, il a fallu prendre quelques très dures décisions : ne sortir plus qu’une seule fois par semaine et me cloîtrer dans ma chambre entre les cours pour travailler.Cette situation est assez frustrante car c’est juste notre niveau d’anglais qui nous bloque.Les cours eux-mêmes sont à peu prés l’équivalent de ceux que nous avons eu en France.
La vie à 4, cela se passe plutôt bien malgré quelques accrochages, heureusement que l’on se connaît depuis un petit moment déjà et que l’on s’apprécie tous.Chacun commence à trouver son équilibre mais il faut dire que le travail que l’on doit fournir pour l’école nous prend beaucoup de temps.Il y a aussi le souci de la langue, car habiter entre Français nous empêche de Progresser en Anglais.
Il aurait été peut être préférable que nous habitions sur le campus dans une même résidence mais dans des habitations séparées…c’est à étudier.
Notre manoir de Mc Kay street est plutôt sympathique, le seul bémol est que nous n’avons pas de voiture, ni de vélo. Tout se fait à pied ou en bus, ça nous change beaucoup de chez nous.
Au niveau des sorties, il est vrai qu’il y a des quartiers qui bougent pas mal ici, et qu’il y a du potentiel au niveau des filles.On a goutté aux sorties nocturnes dans les principaux quartiers de la ville et on a pas été trop déçu. Il est impératif de prendre le taxi pour sortir car nous sommes un peu éloignés du centre ville et que l’alcool au volant est totalement interdit.Par contre l’ambiance est beaucoup plus détendu voir même trop puisque ici tout le monde marche à la coke, speed, exctas. Et la nuit il ne faut pas trop taquiner les Australiens, car ces bœufs ont la main leste, on a pu assister à quelques rixes assez violentes.
Les sorties du week end furent très agréables, pour le moment nous avons surtout été à la plage. Farniente et surf au programme.
La pratique du surf fut géniale pour moi étant donné ma passion pour le snowboard, j’espère pouvoir le pratiquer régulièrement durant mon séjour.
En bref, c’est assez dépaysant, et il me faudra encore un peu de temps pour réellement trouver mes marques.Cela passera par un travail régulier et efficace à l’université, du sport, et des rencontres féminines fréquentes.
Grégory
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