Anniversaire Suresh

31 juillet 2005

Lendemain de très bonne soirée. On a fêté l’anniversaire de Suresh, 27 ans. Comme un con j’ai oublié mon apn en partant donc pas de photos malheureusement (pour une fois qu’on en avait réellement besoin).

En arrivant sur les lieux, chez un pote indou à lui, j’avoue avoir un peu peur que la soirée soit chiante au possible. Ses quelques potes indous qui sont là doivent avoir facile plus de 25 ans, et on ne les a jamais vu auparavant. Ca n’a pas l’air non plus d’être des gros fêtards. Enfin en tout cas, on ne risque pas de mourir de faim (ni de soif) vu ce qu’ils ont préparé à manger. C’est toujours ça.

Mais il faudra un peu attendre avant de goûter tout cela. Je pense qu’ils ont fait exprès pour qu’on se saoule rapidement. C’est bien vu de leur part, car l’estomac vide depuis midi, il ne nous en faut pas beaucoup pour devenir plus sociable et parler couramment anglais. Oui c’est toujours pareil, l’abus d’alcool est excellent pour l’apprentissage de la langue, ce n’est plus un secret pour personne. 4,5 verres et vous devenez bilingue.

Place ensuite au repas composé de plusieurs plats typiques. Délicieux, mais épicé a souhait. Même si d’après un cuistot, ils l’ont volontairement fait soft pour nous. Heureusement, parce que là, une gorgée d’eau reste quand même vitale entre chaque bouchée.

Puis je ne sais pas si c’est les effets de la bouffe indienne ou l’alcool (je pencherai plus pour cette 2ème solution), mais la soirée prend une autre tournure tout d’un coup. L’un deux dénommé Master (rien que ça) nous offre l’une de ses danses dont il a le secret. Après que tous ces potes lui ai supplié, le mec au milieu de tout le monde enchaîne des mouvements bizarres pendant 3 bonnes minutes sur une musique indienne à la sauce electro.

On n’a pas compris en revanche si c’était pour rigoler, ou si c’était vraiment un truc sérieux. D’autant qu’il nous en refera 3 autres dans la soirée, avec la musique qui va avec.
Il faut alors lui faire comprendre qu’il n’est pas tombé sur n’importe qui, et un battle s’organise instantanément au milieu du salon transformé en piste de danse. Il la ramènera moins par la suite, il a vite compris à qui il avait à faire.

Ensuite la playlist de Suresh s’enchaîne, allant de la musique espagnole de gitan à du rock des 90s en passant par l’inévitable dance indienne. Vu notre état, ça passe comme une lettre à la poste (ce qui n’aura pas forcement été le cas en temps normal). La soirée se finit vers 2 heures, une fois les bouteilles vides.
Elle est belle cette jeunesse !

Guillaume

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